Affaire gregory

Ils parlent d'ADN, mais pourquoi ne l'on t'il pas fait il y a 24 ans ?
C'est scandaleux, et si le meurtrier du petit Gregory n'étais pas le cousin germain de son père, il l'aurait tué pour rien

Oui c'est bien mais trop tard !

Et puis même si ils trouvent le "Corbeau" comme on l'apelle, il sera peut être déjà mort

oui peut être

24 ans après avoir retrouvé le corps de Grégory Villemin, 4 ans, dans une rivière des Vosges, l’enquête se réouvre. Considérée comme l’une des plus grandes affaires criminelles non résolues, elle demeure une énigme pour l’ensemble des investigateurs. Toutefois, la famille Villemin espère toujours découvrir la vérité grâce à un nouvel élément : les traces d’ADN laissées sur des pièces à conviction, et sur lesquelles une expertise poussée est désormais possible. Découvrez en images le véritable feuilleton judiciaire de cette décennie :

1 :

Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory, 4 ans, est aperçu dans la Vologne, à quelques kilomètres de son domicile de Lépanges-sur-Vologne dans les Vosges : découverte macabre de cet enfant, retrouvé pieds et mains liés. Quelques heures auparavant, son oncle avait reçu un appel téléphonique d’un « corbeau » qui revendiquait ce meurtre. Débute alors une série de rebondissements où de nombreuses personnes de l’entourage proche du petit garçon seront suspectées…


2 :

Après description de la voix de cet appel téléphonique, les parents de Grégory, Jean-Marie et Christine Villemin, font le parallèle avec celle d’un corbeau qui leur clamait sa jalousie depuis plusieurs années. Le lendemain de la découverte de l'enfant, ils reçoivent une nouvelle lettre du corbeau qui mentionne notamment " J'espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con. ». Après être passée dans de nombreuses mains, l’exploitation scientifique de cette preuve ne pourra se faire.


3 :

Quelques jours plus tard, Bernard Laroche, cousin de Jean-Marie Villemin, est dénoncé par Muriel Bolle, sa belle-soeur de 15 ans qui met en cause son implication dans l’assassinat. De retour dans sa famille, Muriel Bolle revient sur ces accusations. Toutefois, plusieurs témoignages ont déclaré que l'adolescente n'était pas rentrée du lycée par le bus scolaire comme elle le prétend pourtant pour soutenir qu'elle n'était pas dans la voiture de Bernard Laroche. En l'absence de charges suffisantes, ce dernier est remis en liberté.


4 :

Les soupçons pèsent de plus en plus sur la mère de l'enfant et le retour médiatisé de Bernard Laroche dans sa famille met Jean-Marie Villemin hors de lui. Il abat Bernard Laroche le 29 mars 1985, 5 mois après l'assassinat de son enfant.


5 :

Le témoignage de collègues affimant avoir vu Christine Villemin poster une lettre au jour et au lieu de celle envoyée par le corbeau, ainsi que de nouvelles analyses graphologiques conduisent à son inculpation en 1985, alors enceinte. Certains journaux prennent sa défense et démontrent qu'elle n'a matériellement pas pu tuer son fils. Elle est remise en liberté onze jours après son entrée en prison.


6 :

Le destin judiciaire des époux Villemin suit le même rythme. En 1986, chacun est renvoyé aux assisses, Jean-Marie est renvoyé aux assises pour le meurtre de Laroche et Christine pour le meurtre de Grégory. Sept années plus tard, Christine Villemin bénéficie d'un non-lieu pour « absence de charges » et son mari est condamné à 5 ans d'emprisonnement, dont un avec sursis. Il sera libéré après 34 mois de détention.


7 :

En 2000, les époux Villemin retirés dans l'anonymat mais toujours désireux de connaître la vérité sur l'identité du meurtrier de leur enfant, demandent la réouverture de l'enquête pour recherche d'ADN sur un morceau de timbre collé sur une lettre du corbeau de 1983. Les experts déclarent toutefois l'ADN inexploitable.


8 :

Les diverses procédures judiciaires se poursuivent. D'une part, Jean-Marie Villemin demande sa réhabilitation qui est refusée en juillet 2007. D'autre part, l'Etat est condamné à verser 35.000 euros à chacun des parents de Grégory pour dysfonctionnement de la justice, ce type de décision étant assez rare en France.


9 :

Le couple Villemin demande aujourd’hui la réouverture de l’enquête, afin d’effectuer des expertises sur les traces d’ADN des vêtements et des cordelettes, d’une seringue, ainsi que sur les nombreux courriers du corbeau. La bonne conservation de ces pièces à conviction pourrait aider les enquêteurs à les exploiter du mieux possible. Avec le progrès des dernières années en matière de génétique, ils espèrent ainsi obtenir des résultats plus probants, qui apporteraient enfin la vérité sur cette affaire criminelle des plus passionnelles.




Voilà de quoi vous en apprendre plus sur cette enquête

Oui ,j'espère que cette per'sonne purgera la peine qu'elle merite !